Histoire

Beyrie-sur-Joyeuse, quelques éléments d'histoire

La Commune est connue dès le XIe siècle sous le nom de Beiria, dont l’origine n’est pas clairement établie :

  • Pour certains, le nom basque dérivé du latin vitrina évoquerait une fabrique de vitres à cet endroit, mais son existence n’a pu être avérée.
  • Pour d’autres, ce nom viendrait du terme gascon beyre = point de vue, sens qui conviendrait le mieux au site du château de BEYRIE sur une élévation dominant les environs, le nom du domaine noble ayant été étendu à la paroisse.

Un blason historique :

Des Seigneurs multiples :

  • Fonctions : nommés dès 1119, ils faisaient partie des Cours Générales chargées de la gestion des affaires du Pays de Mixe et eurent d’importantes fonctions à la Cour de Navarre.
  • Demeure : le château fût la propriété de diverses familles nobles au cours des siècles :
    • 1436 : le domaine de Beyrie est acquis par mariage par les DOMEZAIN, vieille famille de Soule, alliée des seigneurs de Luxe,
    • 1573 : le domaine passe entre les mains des Montréal
    • 1831 : l’édifice est acquis par un espagnol de Bilbao, M. de Zavala
    • 1899 : le château est acheté par un enfant du pays, M. ETCHATS

Une population bien implantée : En 1551, un recensement militaire fut ordonné par le roi Henri II qui, s’obstinant à reconquérir la Navarre, voulait connaître le nombre d’hommes dont il pouvait disposer pour ses expéditions. Ce recensement donne un aperçu sur l’implantation des maisons dans la commune et l’importance de cette paroisse, l’une des plus peuplées du secteur à cette époque.

Des maisons chargées d’histoire : Certaines maisons exceptionnelles et chargées d’histoire sont encore debout aujourd’hui :

  • le quartier AINTCY, avec le pont d’AINCIBURU enjambant la Joyeuse, était un lieu de passage des pèlerins et possédait un hôpital à l’actuelle maison MORTEILIA.
  • les maison-fortes JAUREGI et JAUREGIBERRI étaient des domaines nobles : grandes demeures occupant des positions remarquables, implantées sur des sites défensifs sur les voies de communication, des sortes de manoirs dont les maîtres exerçaient souvent des fonctions politico-militaires.

Une église simple et élégante : reconstruite en 1886, elle possède un retable polychrome restauré et abrite des dalles funéraires dont la plus ancienne remonte au début du XVIIe siècle. Clôturé par un mur de pierres, le cimetière attenant possède quelques stèles discoïdales.